ERIC

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J’ai grandi au Rwanda. Je suis arrivé en Belgique avec ma mère et mes deux frères à l’âge de 10 ans. Je connais bien plus la Belgique que mon pays d’origine. J’ai grandi à Schaerbeek, puis à Anneesens. Aujourd’hui, je vis à Jette. Quand j’étais petit, je rêvais d’être footballeur, c’était ma passion. J’ai quand même joué à Anderlecht en équipe nationale. Mais je n’ai malheureusement pas été assez poussé.

Au début de mes études, le métier d’avocat m’intéressait beaucoup. Je voulais comprendre les problèmes des gens, les défendre, surtout si c’est pour une bonne cause. Mais je me suis vite rendu compte que je n’étais pas un type de bureau. Alors je suis passé en professionnel, option électricité. J’ai choisi cette option car le métier d’électricien peut t’emmener partout. Même au bout du monde, tu peux trouver un boulot. J’ai ma qualification mais je n‘ai pas fait ma 7ème. Je voulais travailler, je voulais gagner ma vie. Malheureusement, je n’ai pas trouvé directement du travail. Quand tu postules, on te demande toujours 2 ans d’expérience… Mon parcours a donc déraillé vers autre chose. J’ai commencé comme article 60 plutôt que de ne rien faire. Et après quelques boulots, j’achève aujourd’hui une double expérience de travail dans les métiers techniques et logistiques d’abord chez Rock The City et, ensuite, chez ART2WORK.

Mes atouts ? Je suis une personne active. J’ai toujours fait beaucoup de sport. C’est sans doute de là que je tiens mon esprit d’équipe. Je suis une personne ouverte d’esprit, je laisse les autres exister. Je suis responsable. Quand je m’engage, j’assume. Et puis surtout je suis persévérant. Sur le terrain, quand il y a un travail lourd à abattre, je me dis que ça passer, que ça va aller. Et ça passe toujours !

Il faut aussi savoir que j’ai habité 5 ans à Vilvorde et que j’ai fait une formation en néerlandais. J’ai donc les bases qu’il faudrait juste réactiver. Je sais que sur le terrain, je pourrais apprendre très vite. En informatique, je me débrouille. Et j’ai mon permis !

Quand je pense à mon avenir, mon rêve, c’est de trouver un boulot stable. Pourquoi pas dans l’évènementiel ou en logistique ? En tous les cas dans un endroit où ça bouge ! Je me vois bien magasinier à l’aéroport. Et réussir sa vie, pour moi, ce sera d’avoir des enfants et de travailler un jour à mon compte. Pour le moment, je suis encore un peu jeune mais j’ai quelques idées en tête pour l’avenir !

Bruxelles, le 28.02.2018